Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PIROUETTE CACAHUETE

Derniers commentaires
Archives
13 juillet 2007

RITA

Rita Hayworth (née Margarita Carmen Cansino le 17 octobre 1918 à New York - 14 mai 1987 à New York) est une actrice américaine. Rita Hayworth est le sex symbol féminin des années 40. Surnommée « la déesse de l’amour », elle devient une légende vivante avec son rôle principal dans le film mythique Gilda. Elle sera l’épouse d’Orson Welles avant de devenir, avec le Prince Aly Khan, une princesse des Mille et une nuits.

Ses premiers pas: danseuse

En 1918, Rita Hayworth naît à New York sous le nom de Margarita Carmen Cansino, elle sera l’aînée d’une famille de trois enfants (deux jeunes frères). Son père, Eduardo Cansino, danseur, assez célèbre, est d’origine sévillane. Le père d’Eduardo, Don Antonio, a fondé avec ses sept enfants, un groupe de danseurs andalous populaire, les « Dancing Cansinos », le charme latin étant à la mode aux Etats-Unis. Sa mère Volga, née Haworth, elle-même danseuse, est fille d’acteurs irlandais. Margarita vit une enfance difficile entre un père strict et une mère qui deviendra alcoolique.

Dès ses premières années, elle se produit dans la troupe familiale des « Dancing Cansino ». Elle danse notamment à 4 ans en Sévillane, avec éventail et castagnettes, à l’occasion d’un récital au Carnegie Hall. « Travailler, travailler, c’est le seul mot que j’ai entendu pendant mon enfance, confiera plus tard

la star Rita Hayworth.

Mes parents m’ont appris à danser avant que je marche… » Son père, qu’elle admire, exige d’elle un travail intense et lui impose des cours de danse particulièrement contraignants. Mais le krach de Wall Street vient ébranler l’entente familiale, en même temps que leurs finances. Leurs spectacles ne font plus recette et le groupe se dissout. Eduardo quitte New York, entasse sa famille dans une roulotte et part au hasard des routes. Persuadé que l’avenir est aux comédies musicales, il prend la direction d’Hollywood, les latin-lovers étant toujours à

la mode. Il

fonde une école de danse en 1928 à l’angle de
Sunset Boulevard et de Vine Boulevard et c’est un succès. Margarita y perfectionne son apprentissage et sera danseuse professionnelle dès l'âge de 12 ans.

Mais les Cansino, bohèmes dans l’âme, repartent sur les routes dans leur roulotte dès la première offre intéressante. Eduardo continue de monter des spectacles et décide de prendre sa fille, âgée de 14 ans, comme partenaire attitrée. Ils dansent des versions modernes du tango espagnol et du boléro. Elle se vieillit, il se rajeunit et passent pour un couple. Leur succès est inouï. Son père devient possessif envers sa fille et surveille de près ses relations. Margarita travaille beaucoup, jusqu’à vingt shows par semaine, dans des night-clubs à Hollywood, à Agua Calienta à la frontière du Mexique, à Santa Monica, à Long Beach… Malgré ses réticences, son père, déchiré entre l’amour de sa fille et son ambition de la voir réussir, la pousse à prendre des cours de maintien et à passer des castings.

De la figurante à la starlette

En 1933, La Warner Bros. Pictures lui fait passer un bout d’essai mais l’écarte, la jugeant trop ronde et de front trop étroit. D’autres la trouvent trop brune ou elle n’a pas le look qui convient. C’est Winfield Sheehan, vice-président de

la Fox Film Corporation

, qui la remarque, séduit par son charme et son allure. Il lui fait signer un contrat, à condition qu’elle change son prénom en Rita. Rita Cansino danse dans son premier film L’enfer (1935) aux cotés de Spencer Tracy. Étouffée par son père et sa mère, devenue alcoolique, Rita commence à prendre ses distances. Elle apparaît dans plusieurs films de série B où elle incarne les filles exotiques, mexicaines, égyptiennes … Mais quand la Fox fusionne avec la 20th Century Pictures pour devenir la 20th Century Fox, le nouveau producteur en chef Darryl F. Zanuck la remplace par Loretta Young alors qu’elle devait interpréter le rôle principal du film Ramona (1936), et de plus la licencie.

C’est à ce moment qu’elle rencontre Edward C. Judson, businessman arriviste, il s’intéresse à sa carrière et va tenter de la propulser dans le cinéma. Rita, 19 ans, épouse Judson, 39 ans, en 1937, plus sans doute pour échapper à l’enfer de sa famille. Dés lors Judson va la métamorphoser … Il lui fait prendre des cours de diction, la persuade de changer totalement son « look », de se mettre à la diète, d’avoir recours à la chirurgie esthétique pour creuser l’ovale de son visage en arrachant des molaires et pour redessiner l’implantation de ses cheveux. Rita est trop brune et trop « latino » après les semaines de torture avec les séances d’électrolyse, il la teint en roux agressif.

Continuant ses plans, il la présente à Harry Cohn, le patron de la Columbia Pictures, qu’il connaît bien. Le producteur tombe sous le charme et lui fait signer un contrat de sept ans de 250 dollars par semaine, il change son nom de Cansino par le nom de sa mère, Hayworth, pour faire plus distingué (rajoutant un y, pour la distinguer de son oncle, Vinton Haworth, aussi acteur). Elle tourne ensuite dans une douzaine de films qui lui permettront d’acquérir plus de métier.

Harry Cohn, réputé pour sa vulgarité, est obsédé par la jeune starlette qui refuse ses avances. Elle subira une cour empressée. Il fera même installer des micros dans sa loge pour être au courant de tous ses faits et gestes.

La Déesse de l'amour

Rita Hayworth se fait enfin remarquer dans le film d’Howard Hawks Seuls les anges ont des ailes malgré la présence écrasante de ses deux célèbres partenaires Cary Grant et Jean Arthur qui est alors la star de

la Columbia. Rebutée

par la grossièreté de Cohn, Jean Arthur quittera d’ailleurs

la Columbia. Rita

gagne alors 2 500 dollars par semaine et cette somme sera multiplié par dix au cours des années suivantes, sa carrière démarre. Autant elle est réservée et introvertie dans sa vie privée, autant elle s’épanouit dès qu’elle se trouve sous les spotlights.

George Cukor qui lui avait fait passer des essais en 1938, la recommande à la Metro-Goldwyn-Mayer pour un rôle secondaire très glamour dans Suzanne et ses idées avec Joan Crawford. Harry Cohn la « prête » à la célèbre compagnie. Le public réagit immédiatement, à tel point que la Columbia doit tirer un grand nombre de photos publicitaires pour satisfaire ses admirateurs. Elle tournera à la Columbia deux films dont The Lady in the question de Charles Vidor qui deviendra son réalisateur fétiche et avec, pour la première fois, Glenn Ford avec qui elle tournera cinq films.

Harry Cohn est maintenant sûr de la valeur de Rita. Ne sachant encore très bien comment l’employer, il continue de la « prêter » à d’autres compagnies plus célèbres.

La Warner Bros

pour deux films dont The Strawberry Blonde de Raoul Walsh, avec James Cagney et Olivia de Havilland, qui obtient un vif succès. La Warner essaye d’ailleurs de racheter le contrat de Rita à la Columbia, en vain. La 20 th Century Fox pour Arènes sanglantes film en Technicolor, avec Tyrone Power et Linda Darnell. Rouben Mamoulian, le réalisateur a pourtant auditionné plus de 30 actrices pour le rôle de Doña Sol, mais il finit par exiger de Darryl Zanuk qu’il fasse venir Rita au casting. Dès qu’il la voit, il sait que c’est elle. Rita y réalise une magnifique performance. Elle fait la couverture de tous les magazines et la une des quotidiens, Rita Hayworth est désormais lancée. Zanuck la réclamera encore, persuadé maintenant de son impact auprès du public dans Mon amie Sally d’Irving Cummings avec Victor Mature, avec qui elle aura une liaison, et pour Six destins de Julien Duvivier.

L’actrice se remet à la danse pour des comédies musicales comme Musique dans mon cœur et tourne dans deux petits bijoux avec Fred Astaire, L'Amour vient en dansant et Ô toi ma charmante. L’alchimie électrique des deux interprètes touche le public et à la grande joie des spectateurs, le couple explose littéralement l’écran.

En 1941, grâce à une photo parue en couverture dans Life magazine, elle obtient une popularité considérable auprès des GI américains engagés dans

la Seconde Guerre mondiale. C’est le règne des pin-up girls et Rita sera, avec Betty Grable, sans doute la plus populaire auprès de ces soldats qui épinglent les photos de leur star aux murs de leurs chambrées. Rita participera en 1943, à des visites de bases militaires et hôpitaux et à une immense tournée pour soutenir le moral des troupes (On la voit en particulier en compagnie de Marlène Dietrich). Elle divorcera entre-temps (22 mai 1942) d’un Edward Judson devenu menaçant, violent et d’une jalousie maladive.

L'étoile au firmament 

Orson Welles, acteur et réalisateur de génie, est subjugué également par la célèbre photo de Life et entreprend de séduire « la plus belle femme des Etats-Unis. » La star succombe à la passion et la détermination de Welles et ils se marient à la sauvette le 7 septembre 1943. Malgré ses réticences, elle suit Orson à Washington lors de ses campagnes électorales.

Elle tourne alors, dans une comédie musicale La Reine de Broadway avec Gene Kelly. À sa sortie en 1944, le film est un succès sans précédent qui lui vaudra, cette fois, la renommée internationale. Ce film, précurseur des grands films musicaux des années cinquante, mettra en valeur les véritables qualités de danseuse de Rita et révélera les talents de chorégraphe de Gene Kelly (et de Stanley Donen), notamment dans le fameux numéro « The alter ego dance » où il danse avec lui-même. Elle tournera encore deux films musicaux, Cette nuit est toujours de Victor Saville (1945), et L'Étoile des étoiles d’Alexander Hall (1947). Jusqu’à la fin des années cinquante, quel que soit le genre de ses films, le public attendra « son » numéro musical. Malheureusement, elle n’a pas beaucoup de voix et toutes ses chansons sont doublées, un secret que la Columbia gardera jalousement.

Puis vint l’apothéose, la bombe Gilda, film phare dans la carrière de Rita. Incarnation de la femme fatale, Rita Hayworth atteint son apogée dans ce film noir, de Charles Vidor, son réalisateur fétiche. Dans une scène, devenue morceau d’anthologie, Gilda vêtue d’un fourreau noir retire ses longs gants en chantant l’incendiaire chanson « Put the blame on mame », elle entrera à jamais dans la légende et ce « strip tease » suggéré, sera un des sommets de l’érotisme au cinéma. Son image sera collée sur une des premières bombes atomiques, baptisée Gilda, larguée le 1er juillet 1946 sur l’atoll de Bikini. Rita dira : « Je hais la guerre ; toute cette histoire autour de cette bombe me rend profondément malade. »

Malgré la naissance de sa première fille, Rebecca, le mariage de Rita et d’Orson bat de l’aile. Alors qu’ils sont en instance de divorce, Orson Welles lui offre, comme un cadeau de rupture, son meilleur film La Dame de Shanghai. Aux journalistes qui lui demande pourquoi ce film, elle répond « Je le devais à Orson ». Au plus grand effroi et fureur de Cohn, Welles fit couper la flamboyante chevelure de Rita et la teint en blonde. Désastre financier, certainement imputable au fait qu’il s’agisse d’une œuvre d’auteur et non d’un film spécialement construit autour de

la star. Le

final du film sera une autre séquence d’anthologie : l’extraordinaire scène de massacre dans un labyrinthe de miroirs où Elsa Bannister (Rita Hayworth) agonisera au milieu de ses reflets multipliés par les débris de glaces effondrées sous le choc des balles. Elle dira d’Orson Welles « Il est entré dans ma vie comme une fusée lançant des comètes de feu ». Le divorce est prononcé le 10 novembre 1947.

Après Gilda, les cachets de Rita sont considérables. Elle crée

la Beckworth Corporation Production

(Beckworth : association des noms Becky et Hayworth) et produira deux films Les Amours de Carmen et L’affaire de Trinidad.

La princesse et ses désillusions

Rita Hayworth décide, en 1948, de partir quelques temps en Europe. Le 3 juillet, lors d’une fête à Cannes donnée par Elsa Maxwell, célébre chroniqueuse américaine, Rita est présentée au prince Aly Khan. Un an plus tard, le 27 mai, au terme d’une liaison placée sous le feu des tabloïds, Rita Hayworth devient princesse et se marie à Vallauris (Alpes-Maritimes) dans un faste purement hollywoodien. Elle aura une deuxième fille de cette union, Yasmina. Elle séjourne alors souvent à Cannes, dans la villa qu'y possède son mari (le Château de l'Horizon). Mais le conte de fées est de courte durée. Rita qui voulait fuir Hollywood retrouve d’autres fastes encore plus contraignants et de plus, elle subit les tendances polygames de son mari, ce qui la blesse profondément. Le couple divorce en 1953.

Elle fait son retour à Hollywood en 1952 dans L’Affaire de Trinidad. Ce film est lancé comme un nouveau Gilda, mais le charme n’agit pas. Sa popularité est toujours importante, elle aborde le genre biblique dans Salomé, beau succès commercial, où elle danse voluptueusement la danse des sept voiles et elle est toujours aussi sensuelle dans le film La Belle du Pacifique.

Elle se retire à nouveau durant quelques années, qui seront marquées par un quatrième mariage désastreux (1953) avec Dick Haymes, ancien chanteur des orchestres de Benny Goodman et de Jimmy Dorsey, qui deviendra violent avec elle, ils finissent par divorcer fin 1955.

Elle refuse, pendant cette période, le rôle de Maria Vargas dans La Comtesse aux pieds nus, qui lui rappelle trop sa vie personnelle.

Elle revient au cinéma en 1957 pour L'Enfer des tropiques avec Robert Mitchum et remporte encore de grands succès dans d’excellents films comme La Blonde ou la rousse son dernier film à la Columbia, Tables séparées, Ceux de Cordura. Elle épouse en 1958, son cinquième mari, James Hill, rencontré lors du tournage de La Blonde ou la rousse et dont elle divorce très rapidement en 1961. Son déclin est amorcé et les années soixante voient son penchant pour l’alcool se répercuter fâcheusement sur son physique. Après quelques films mineurs, elle fera encore de belles compositions dans Le Plus grand cirque du monde avec John Wayne, dans Piège au grisbi où elle retrouve son partenaire et ami Glenn Ford et dans La Route de Salina pour le rôle d’une mère infortunée propriétaire d’un bar où elle montra encore ses réelles qualités d’actrice. Elle disparaît des écrans suite à La Colère de Dieu où son ami Robert Mitchum l’impose dans le rôle de Senora de la Plata.

En 1980, un médecin diagnostique chez la star la maladie d'Alzheimer. En 1981, elle est placée sous la tutelle d’une de ses deux filles, la princesse Yasmin

Publicité
30 avril 2007

LA CHANSON

pirouettepirouettepirouettepirouettepirouette

Il était un petit homme

Il était un petit homme
Pirouette cacahuète
Il était un petit homme
Qui avait une drôle de maison
Qui avait une drôle de maison

Sa maison est en carton
Pirouette cacahuète
Sa maison est en carton
Les escaliers sont en papier
Les escaliers sont en papier

Si vous voulez y monter
Pirouette cacahuète
Si vous voulez y monter
Vous vous casserez le bout du nez
Vous vous casserez le bout du nez

Le facteur y est monté
Pirouette cacahuète
Le facteur y est monté
Il s'est cassé le bout du nez
Il s'est cassé le bout du nez

On lui a raccommodé
Pirouette cacahuète
On lui a raccommodé
Avec du joli fil doré
Avec du joli fil doré

Le beau fil, il s'est cassé
Pirouette cacahuète
Le beau fil, il s'est cassé
Le bout du nez s'est envolé
Le bout du nez s'est envolé

Un avion à réaction
Pirouette cacahuète
Un avion à réaction
A rattrapé le bout du nez
A rattrapé le bout du nez

Mon histoire est terminée
Pirouette cacahuète
Mon histoire est terminée
Messieurs, mesdames applaudissez
Messieurs, mesdames applaudissez


30 avril 2007

LE TOP DES CARTONS...

Dcerveau PASSE AUSSI PAR L'HUMOUR

(ENCORE FAUT-IL EN AVOIR)


CARTON ROUGE 1

UN ETUDIANT/5 TRAVAILLE PENDANT SES ETUDES


CARTON ROUGE 2

TRICHERIE...FAUX-SEMBLANTS....NOTRE QUOTIDIEN


CARTON ROUGE 3

PRELEVEMENT DES IMPOTS A LA SOURCE....FONTAINE, JE NE BOIRAIS PAS DE TON EAU.....


NO COMMENT


UN PETIT TOUR ET PUIS S'EN VA...


EN SUISSE LE REVOILA.....que je veux!!!!!


12 avril 2007

FUNKY

Brown2CDMakeFunkyDT                                     THE FUNK


Le funk une forme de musique afro-américaine apparue à la fin des années 1960, et qui s'est développée au cours des années 1970 et 1980.

Issu principalement de la soul et du jazz, le funk se caractérise par la prédominance de la section rythmique (guitare, basse, batterie) qui joue des motifs syncopés, la présence quasi-systématique de cuivres sur des ponctuations rythmiques (riffs) ou bien des solos, et de manière générale, par la grande place accordée aux instruments.

Contrairement à la soul traditionnelle qui privilégie le format « chanson » et le tandem chanteur-producteur, un morceau funk est une œuvre collective, construite sur un groove extensible et modulable à volonté qui permet aux vocalistes et instrumentistes d'intervenir à parts égales.

Les années 1960

Au milieu des années 1960, le funk prend vie depuis ses racines rhythm'n'blues et soul, les paroles insistant sur la défense des noirs et les difficultés du ghetto. James Brown en est l'instigateur (avec le titre Papa's got a brand new bag), suivi de près par des formations telles que Dyke and The Blazers ou Archie Bell and The Drells. Dans cette veine, citons également The Meters, un groupe de La Nouvelle-Orléans, ville autrefois française dont l'histoire musicale et l'existence de son carnaval prédisposaient à être un des berceaux du funk. L'instrumentation y est dépouillée, le jeu y est débridé et foisonnant, mais l'esprit reste rhythm'n'blues.

Les années 1970

  • Vers la fin des années 1960, durant toutes les années 1970 et jusqu'au début des années 1980, un autre style se déploie, qui prend ses distances avec

    la réalité. Amorcé

    par le funk psychédélique assaisonné au
    rock de Sly and The Family Stone, il aboutira a la naissance de la galaxie P-Funk (pour Pure Funk) de George Clinton qui mélangera toutes les influences du moment à un groove irrésistible. Parliament, Funkadelic, P-Funk Allstars : ces groupes s'amusent a imaginer qu'ils débarquent d'un vaisseau spatial pour libérer les humains des forces négatives d'un monde sans funk ! Le nom des tournées est éloquent: « The P-Funk Intergalactic U.S. Tour » par exemple. Orchestre à géométrie variable (parfois plus de 40 musiciens sur scène!), expérimentations sonores, extravagances, délires et drogues à foison.

  • A la fin des années 1970, le recours aux boîtes à rythme, aux platines vinyl et aux dernières générations de synthétiseurs est concomitante à la disparition des grands funkbands devenus trop chers à produire en concert. Armés de platines bricolées, les premiers DJ, comme Grandmaster Flash, jouent les disques de funk de leur enfance en les triturant via des tables de mixage et inventent les premières techniques de scratching. C'est la relève : les groupes comme Sugarhill Gang, Troublefunk, et bien d'autres seront la base funky de la future révolution hip-hop. Finis les textes cosmiques et autres délires psychédéliques, la jeune génération reparle du ghetto et de son quotiden. On se trouve à la charnière entre le funk et le hip-hop, dont le meilleur exemple est le fameux Rapper's Delight de Sugarhill Gang, ou l'énorme Drop the Bomb de Troublefunk. Ils ouvriront la voie aux véritables premières stars du hip hop : KRS-One, Public Enemy...

Les années 1980

Les années 1980 marquent la dernière étape de l'évolution du funk. Aux État-Unis, on parle d'Urban music. Le funk des années 1980 est caractérisé par un son beaucoup plus lisse et accessible que d'autres styles de funk exercés dans les décennies précédentes. Les instruments et les productions deviennent plus digitales qu'organiques (synthétiseurs, boîtes à rythmes, programmation) et les mélodies plus proches de la pop qu'auparavant, dans un but crossover, c'est-à-dire celui de plaire à un large public, notamment au public blanc. Souvent rejetés par les puristes car flirtant avec des formes qu'ils considèrent plus commerciales comme le disco (alors qu'il s'agit simplement d'un style différent, essentiellement destiné à la danse en boite de nuit, mais tout aussi recherché), des groupes comme Earth, Wind and Fire ou Kool & The Gang jouent une musique sophistiquée, dans laquelle la production prend une place plus déterminante. Le genre s'oriente vers l'électronique, les beats sont plus étayés. La basse, dont l'apogée pourrait être l'année 1982 (voir le LP de Stanley Clarke Let me know you) et le synthétiseur, beaucoup plus marqué en 1984, forment l'essence de la mélodie. Des sons caractéristiques - ces petits sons fuyants et entraînants - sont depuis samplés et réutilisés dans de nombreux genres : pour s'en rendre compte il suffit d'écouter quelques morceaux choisis de rap West Coast, qui réutilisent de nombreux sons et morceaux. Des artistes ou groupes tels que Zapp & Roger, Cameo, Mtume, Gap Band, One Way, George Clinton/Parliament/Funkadelic, The Ohio Players ou même Rick James, appartiennent aussi à cette famille du funk.

Bien évidemment les années 80 sont marquées par l'apparition d'un génie du genre : Prince. Prince réussit l'alliance du funk cuivré de James Brown et du son électro de Georges Clinton. Il fusionne ce funk avec un rock sans complexes, et sert cet ensemble avec des mélodies dignes des Beatles (ce qui lui permettra d'être à ce jour l'artiste funk le plus populaire avec des records de ventes inégalés). Les concerts de Prince démontrent ses qualités de funkmaster et perpétuent les valeurs du funk, à un moment où Michael Jackson dénature ce son black pour glisser vers un son pop.

En parallèle de ces groupes et artistes très connus , le funk des années 1980 est aussi marqué par un nouveau phénomène , celui des grands producteur (Kashif , Leon SYLVERS III , Willie LESTER/Rodney BROWN , William ANDERSON/Raymond REID...) et des grands labels spécialisés dans le FUNK et dans un certain style de SON (SALSOUL , SOLAR , PRELUDE , CAPITOL...) . Durant cette période de nouveaux labels apparaissent et un très grand nombre de MAXI sortent pour des groupes qui parfois ne fond que quelques titres avant de disparaitres.C'est une période extrêment prolifique , avec au final , une très grande variété de SON .C'est la partie caché de l'iceberg , toute une galaxie d'artistes qui n'est que trop méconnu .

Vers le milieu des années 80s un déclin relatif du funk - ou son recyclage ? - s'amorce , en 1985 on voit la naissance de l'électro avec des artistes comme Colonel Abrams. En 1987-1988, la naissance du New Jack Swing et de la Dance contribue à son éclipse.

Plusieurs styles de funk sont actuellements reconnus par les amateurs du genre. Parmi ceux-ci on retrouve :

  • Funk-soul : funk du début des années 80 fortement connotée soul music (ex : Leon Ware).

  • Boogie-Funk : funk début 80 plus dansante (ex: Pure energy, Change, Atkins ).

  • Italo Funky : Mélange d'italo (ex: sabrina) et de funk. Ce style provient principalement d'Italie et c'est illustré avec des artistes tels que Mike Francis, Ago, Rainbow Team ou bien encore Kano (alias Dr. Togo).

  • Electro-Funk : que l'on retrouve principalement à partir de 1984 et qui est un savant mélange entre instruments de tradition et sons numériques (ex: Carmen, Yvette Cason , Risan ,etc.).

  • Modern soul ou Northern Soul : dérivé musical de la soul à mis chemin entre le funk et la new jack que l'on retrouve principalement dans la deuxième moitié des années 80.

Il existe d'autres appélations caractérisant les morceaux tels que midtempo ou uptempo indiquant l'ambiance général du son (mélodieux ou dansant)

Le funk n'a pas été un mouvement musical nord-américain. On retrouve de nombreuses productions provenants de divers pays tels que l'Angleterre, le Brésil, le Nigéria, l'Italie, le Japon, la France, l'Espagne ou encore la Suède.

Depuis les années 1990

Aujourd'hui, le funk reste un genre qui insémine de nombreux morceaux : l'écoute successive de Atomic Dog de George Clinton (1982), puis de What's my name de Snoop Doggy Dogg (1993) en est un bel exemple. En effet, tout au long des années 90 et 2000, les producteurs hip-hop et R'n'B puisent beaucoup de samples et de breakbeats dans les disques de funk de la grand époque pré-disco (avant 1975).

Les disques de la grande époque funk attirent toujours de nombreux amateurs, comme en témoignent les nombreux vinyls qui circulent sur les sites d'enchères ainsi que le nombre de conventions discographiques en France, qui réunissent les passionnés.

Quelques artistes représentatifs

9 avril 2007

CYBERSEXE

Le cybersexe fait des ravages

La dépendance suscitée par le cybersexe semble prendre la forme d'une épidémie et les conséquences sur la vie sociale du personne peuvent être dramatiques, selon le National Council on sexual addiction and compulsivity des États-Unis. Personne n’y échappe: pères de famille, homosexuels, ménagères. Toutes les sphères démographiques sont touchées si bien que le cybersexe compterait maintenant 60 millions d’adeptes dont plus de deux millions seraient dépendants. Selon certains spécialistes réunient en congres à Atlanta, le cybersexe est en train de changer la définition de la compulsion sexuelle, tout comme le crack a bouleversé le domaine de la consommation de drogue, il y a quelques années. L’anonymat d'Internet attire les femmes, brisant ainsi l’idée reçue selon laquelle le cybersexe était essentiellement une affaire d’hommes. Les femmes préfèrent cependant le côté interactif des forums de discussion sur le sexe plutôt que de regarder des images pornographiques.

Publicité
9 avril 2007

TEST

ADDICTION AU NET "TEST"

Comment savez-vous si vous êtes déjà dépendant à internet ou en train de plonger dans les problèmes? La situation de chaque individu est différente et ce n'est pas simplement une quesition de temps dépensé sur le net. Certaines personnes indiquent qu'elles sont dépendantes avec seulement 20 heures d'utilisation d'internet, et d'autres qui passent 40 heures quotidiennes sur le net insistent sur le fait que ce n'est pas un problème pour elles. 

Il est plus important de mesurer les dommages que l'utilisation d'internet crée dans votre vie. Quel sont les conflits qui ont émergé dans votre vie, dans vos relations, au travail ou à l'école ?

Essayons de trouver. Ceci est un simple exercice qui peut vous aider de deux façons différentes :

1) si vous savez déjà ou que vous êtes convaincu que vous êtes dépendant d'internet, ce test vous assistera afin d'identifier les domaines de votre vie qui sont les plus toucher par votre utilisation exessive d'internet,

2) si vous n'êtes pas sûr d'être dépendant ou pas, ce test vous aidera à determiner la réponse et vous permettra d'évaluer les dommages causés.

Souvenez-vous lorsque vous répondrez aux questions de considérer uniquement le temps que vous dépenser sur le net en dehors de vos obligations de travail. 

  Pour découvrir votre niveau de dépendance, répondez aux questions suivantes en utilisant cette échelle : 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

  1.Combien de fois avez-vous realisé que vous êtes résté sur le net plus longtemps que vous l'aviez prévu? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

2. Négligez vous souvent vos devoirs ménagers pour passer plus de temps sur Internet ? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

3. Combien de fois préférez-vous l'excitation du net à de l'intimité avec votre partenaire? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

4.Combien de fois créez-vous de nouvelles amities avec d'autres personnes qui sont sur le net? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

5.Combien de fois les gens faisant partie de votre vie se plaignent du temps que vous passer sur internet? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

6.Combien de fois votre niveau ou votre travail à l'école est affecté à cause du nombre d'heures que vous passez sur le net? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

7.Combien de fois verifiez- vous votre e-mail avant de commencer quelques choses d'autres que vous devez faire? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

8.Combien de fois vos performances ou votre productivité ont diminuées à cause d'internet? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

9.Combien de fois êtes-vous sur la defensive ou secret quand quelqu'un vous demande ce que vous faîtes sur le net? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

10.Combien de fois stoppez-vous des pensées dérangentes sur votre vie en les remplacant par des pensées plaisantes relatives à internet? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

11.Combien de fois vous vous trouvez en train d'anticiper votre retour sur le net? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

12. Combien de fois pensez-vous que la vie sans internet deviendrait ennuiyeuse, vide et sans joie? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

13. Combien de fois  rouspetez-vous ou agissez.-vous de manière ennuyée si quelqu'un vient vous déranger lorsque vous êtes sur le net? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

14. Combien de fois avez-vous perdu des heures de sommeil à cause du fait que vous êtiez sur internet tard dans la nuit? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

15. Combien de fois vous sentez-vous préoccupé lorsque vous n'êtes pas connecté ou combien de fois fantasmez-vous sur le fait

d'être sur internet? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

16.Combien de fois vous trouvez-vous en train de vous dire à vous-même " juste quelques minutes de plus" quand vous êtes sur internet? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

17. Combien de fois essayez-vous de réduire le temps que vous passer sur internet et que vous échouer? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

18. Combien de fois essayer-vous de cacher combien de temps vous avez passé sur le net? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

19. Combein de fois choisissez-vous de dépenser plus de temps sur le net au lieu de sortir avec vos amis? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

20.Combien de fois vous vous sentez déprimé, de mauvaise humeur ou encore nerveux si vous n'êtes pas sur internet et que

soudainement si vous vous connecté, vous vous senter tout de suite mieux? 

0= aucun rapport

1= pas applicable ou rarement

2= occasionnellement

3= frequemment

4= souvent

5= toujours

Votre Score:

Résultats:

Après avoir répondu à chaque question, additionnez le numéro que vous avez séléctionné à chaque réponse afin d'obtenir le score final. Plus votre score est élevé, plus votre niveau de dépendance à internet est élevé.

Ci-dessous vous trouverez une échelle générale qui vous permettra de situer votre score:

20-49 points: Vous êtes un utilisateur moyen d'internet. Vous surfer probablement certaine fois  trop longtemps sur le Web, mais vous détener toujours le contrôle.

50-79 points: vous avez fait l'expérience occasionnellement ou fréquemment de problèmes liés à votre utilisation d'internet. Vous devriez considérer l'impact de cet outil sur votre vie.

80-100 points: Votre utilisation d'internet vous cause de sérieux problèmes. Vous devriez considérer l'impact d'internet sur votre vie et essayer de résoudre votre problème.

Après avoir identifié la catégorie qui comprend votre score final, regardez les questions auxquelles vous avez répondu par un numéro égal soit à 4 ou à 5.

Aviez-vous réalisé que cela représentait un réel problème pour vous? Par exemple, si vous avez répondu 4 (souvent) à la question n°2 qui concerne les tâches ménagères.

9 avril 2007

LA VIE SANS PC

LA VIE SANS PC ?

Acquérir un ordinateur, c'est un événement heureux. Voilà un précieux instrument qui nous permettra de satisfaire notre curiosité, notre soif d'apprendre ainsi que notre désir de divertissement. Ce nouveau média apporte la possibilité d'expression personnelle à travers les écrits, les sons, le graphisme et la vidéo. Ilrépond à une soif de communication qui remet en question tous les systèmes de transmission de l'information précédents. Mais le rêve de l'expression directe grace à une technologie qui ferait de chacun un expert débouche pour bien des personnes sur une grande frustration. L'arrivée d'un ordinateur peut en effet constituer tout un défi à notre capacité d'adaptation... et à celle de notre entourage. Nous rencontrons maintenant des veufs et des veuves de l'ordinateur: des conjoints abandonnés par leur partenaire dont l'attention est entièrement tournée vers son passe-temps favori.

La maîtrise de l'ordinateur peut devenir plus qu'un moyen pour atteindre ses objectifs et satisfaire ses besoins. Cela peut devenir une fin en soi. Toute l'énergie disponible est mise à apprendre comment il fonctionne, comment l'améliorer et comment explorer de nouvelles avenues. Le maître de l'ordinateur devient son esclave, victime d'une suite de frustrations et de déséquilibres qui ne laissent pas de place à la satisfaction du travail bien fait, de la tâche terminée, de la page que l'on tourne pour passer à autre chose.

Qui dit ordinateur dit maintenant voyage sur l'Internet. Or, la navigation sur Internet peut amener deux phénomènes associés à cette pratique: la désorientation et la surchage cognitive. L'internaute se laisse emporter d'un lien hypertexte à un autre, d'un site à un autre, pour finalement ne plus se rappeler d'où il vient et où il allait. Il est stimulé par toutes sortes d'images et toutes sortes d'informations, trop de détails que la mémoire à court terme ne réussit pas à bien gérer. Apprend-il quelque chose? Que lui restera-t-il de tout cela? Il est facile de remplir une mémoire d'ordinateur. Mais saura-t-il identifier ce qui mériterait d'être appris par coeur? conservé dans son esprit et dans son coeur plutôt qu'archivé avec toutes les informations inutiles?

Il suffit d'avoir navigué quelque temps sur Internet pour se rendre compte que cette activité a un effet hypnotique. L'individu est concentré exclusivement sur son écran. Il oublie ce qui l'entoure. Il voyage. Il est ailleurs. Une longue période de navigation peut engourdir l'individu. On ne sort pas toujours de cet état aussi facilement qu'on le voudrait. Je crois que nous atteignons bien un état altéré de conscience qui peut nous laisser vulnérable aux suggestions et aux excès.

Avez-vous vraiment besoin d'acheter tout ce que votre ordinateur vous réclame? Êtes-vous vraiment en état de décider de passer la nuit sur votre clavier sans égard pour votre travail du lendemain? Assurez-vous que vous êtes en plein contrôle de votre esprit et capable de réfléchir avec nuances avant de prendre des décisions qui influenceront l'ensemble de votre vie. Il importe donc de se demander à l'occasion:

-Est-ce que mes besoins sont satisfaits?

-Est-ce que mon comportement est excessif?

-Suis-je en train de mettre en péril des projets et des relations qui étaient importantes pour moi?

-Est-ce que je suis en contrôle?

-Est-ce que j'ai vraiment le choix?

Avez-vous l'impression que votre odinateur vous aide à vivre pleinement? Vivre pleinement ne signifie pas sans limites et sans contrainte. Vivre pleinement, c'est profiter pleinement de la vie et faire de son mieux avec ses ressources et celles de son entourage compte tenu du contexte de sa vie. La présence d'un ordinateur dans notre vie amènera son lot de plaisirs ainsi que ses occasions de nous développer comme personne. Cette technologie nouvelle permet de stimuler le développement des habiletés intellectuelles telles que la capacité de raisonner, de résoudre des problèmes, d'apprendre à apprendre et de créer. Elle peut aussi devenir un instrument d'aliénation qui vous éloigne de vous-même, de la continuité de votre vie et de ceux que vous aimez.

Pas de panique. Ne mettez pas votre ordinateur à la poubelle. Faites-envotre allié. Mettez-le à sa place dans votre vie. Vous n'êtes pas obligé de lui sacrifier l'ensemble de vos besoins et de vos intérêts personnels. La maîtrise de l'ordinateur n'est pas qu'un défi technique. Il comporte également un défi psychologique. En plus d'apprendre son fonctionnement, vous aurez à développer votre capacité de l'utiliser avec efficacité dans le contexte global de votre vie. Bien vivre avec un ordinateur, cela demande d'équilibrer sa vie en évitant l'excès et la rigidité.

Il n'y a pas de limite aux informations auxquelles vous avez maintenant accès grâce au réseau internet. Parmi toutes les informations disponibles, il vous reviendra finalement de choisir celle qui correspond à vos valeurs et à votre propre projet de vie. Personne ne peut le faire à votre place. L'ordinateur peut être une source de frustration. Vous souffrirez de la distance entre vos attentes et la réalité. Maintenez donc des attentes réalistes. Vous ne serez peut-être pas un virtuose du clavier ou un chef d'orchestre de l'informatique instantanément et sans effort. Si vous avez d'autres priorités, vous ne le serez peut-être jamais. Et cela peut être très bien ainsi. Visez l'accessible. Vous aurez plus de succès et moins de frustrations. Il sera ainsi plus facile de vous faire un plan réaliste vers une amélioration de votre qualité de vie. Clarifiez vos priorités. Vous êtes sollicité par un ensemble de rôles. Tenez compte du fait que vos priorités pourraient évoluer avec le temps. Il est donc nécessaire parfois de faire le point.

Certaines personnes en viennent à croire que leur odinateur leur suffit. Ils considèrent que les échanges qu'ils ont à travers les "chat" et les échanges de courriers électroniques suffisent à satisfaire leurs besoins. Est-ce possible? Jetons un bref regard sur les raisons qui nous amènent à vouloir fréquenter des êtres humains en chair et en os.

Le cyberespace est trompeur. Je pense à ce webmaster de mes connaissances qui communique d'égal à égal avec ses confrères en omettant de mentionner... qu'il a 15 ans. Plusieurs jeunes de son âge sont les égaux ou les supérieurs des adultes lorsqu'il s'agit de programmation ou d'utilisation des logiciels. Il est plus dérangeant qu'ils se comportent comme tel lorsqu'il est question d'investissements financiers ou de relations affectives. Je pense également à ma surprise lorsqu'un échange de courrier électronique m'a permis de découvrir qu'un site d'apparence féministe était créé par ... un homme.

Le face à face nous permet d'avoir un contact plus vrai. C'est tout un défi que de créer des liens sains et durables. Aucun média ne peut créer l'intimité immédiate. Aucun média ne peut éliminer complètement la complexité du phénomène de la communication. Nous sommes des êtres complexes. Organiser notre pensée est complexe. Transmettre un message compris par autrui est complexe. Nos émotions, nos motivations et nos attentes sont complexes. Rien ne nous enlèvera le fardeau de d'organiser notre pensée, de nous comprendre nous-mêmes, de créer des liens avec des personnes significatives avec qui cela aura un sens de communiquer l'ensemble de ce que l'on vit.

Malgré toute notre bonne volonté, nous constatons régulièment que le résultat de nos actions n'est pas conforme à nos intentions. Notre interlocuteur a des points sensibles que nous ignorions. Il nous faut réparer l'impact de gestes que nous croyions anodins. Nos paroles sont parfois mal interprétées. Malgré ces difficultés, nous persévérons dans nos efforts parce que nous avons besoin les uns des autres. La présence d'autrui peut en effet nous permettre de satisfaire toutes sortes de besoins. Voyons des exemples de l'utilité de nos relations. L'autre peut m'aider à comprendre et régler les problèmes. Il m'apporte:

-De l'aide pour approfondir, comprendre la nature des problèmes et à explorer les solutions possibles.

-Du support pour dédramatiser les problèmes et réagir avec moins d'intensité.

-Un point de vue différent sur un comportement, donc une évaluation extérieure de ce que je fais.

-De l'information et des directives.

-Un accompagnement dans certaines démarches.

-Une aide concrète pour exécuter des tâches précises.

Nos relations peuvent aussi se situer au niveau de l'amour et de l'amitié. Il me permet:

-De partager mes émotions avec quelqu'un que j'apprécie.

-D'avoir quelqu'un près de moi.

-De sentir que l'on s'occupe de moi et que je peux m'occuper de lui.

-De me savoir aimable et important pour quelqu'un.

-De vivre des expériences positives et régulières.

-De pouvoir compter sur lui au besoin.

-De recevoir des conseils pertinents.

-De croire que quelqu'un sait me donner ce dont j'ai besoin.

-De pouvoir compter sur son aide si je la lui demande.

-D'être rassuré parce qu'il est disponible.

-De parler avec quelqu'un qui m'écoute.

-D'être apaisé par sa présence.

-D'être réconforté, touché ou enlacé par quelqu'un.

Pensons également à notre santé. Avec l'autre:

-J'ai des émotions agréables qui ont des effets positifs sur ma santé.

-Je développe des comportements plus positifs pour ma santé (moins boire d'alcool, ne pas fumer ).

N'oublions pas les loisirs et les services. L'autre:

- Me fournit des occasions de socialisation à travers des activités agréables.

-Me donne l'occasion de me sentir utile pour guider ou supporter quelqu'un d'autre.

L'autre me permet également d'avoir accès au sentiment d'appartenance:

-J'ai la sensation d'être intégré à la communauté.

-Je participe aux organisations de la communauté et je rentre en contact avec des amis.

-Je m'intègre à des organismes qui partagent mes croyances.

-J'ai des échanges réguliers.

Pouvez-vous satisfaire tous ces besoins à travers votre ordinateur? J'en doute. Je crois toutefois que l'ordinateur est un outil formidable qui permet de communiquer avec bien des gens. N'est-ce pas lui qui me permet de m'adresser à vous présentement?

Bien que la relation avec autrui soit essentielle, elle ne nécessite pas qu'une seule personne satisfasse tous nos besoins! Il ne s'agit donc pas de se lier avec une seule personne, mais d'établir un réseau de relations qui nous permettra de satisfaire différents besoins. Dans le même ordre d'idée, diversifiez vos sujets de conversation, vos centres d'intérêts et vos moyens de communication. Il serait inquiétant que votre vie affective tourne exclusivement autour de votre écran. Je vous encourage à utiliser votre ordinateur comme un instrument de plus pour enrichir votre existence et rendre votre vraie vie plus agréable à vivre.

9 avril 2007

ADDICTIONS

L’ADDICTION

L'addiction est une caractéristique comportementale qui se reconnaît à une envie constante et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour y échapper.Le sujet se livre à des conduites dites « addictives » et ceci souvent malgré la conscience aiguë des risques d'abus et de dépendance. L'addiction se rapporte autant à des produits qu'à des conduites telles que le « jeu compulsif », les conduites à risques et certaines formes de sports comme le surentraînement. Ce terme est un anglicisme qui est utilisé depuis quelques années comme équivalent du mot dépendance (ou pharmacodépendance) et même de toxicomanie. Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d'ordre physique, psychologique, relationnel, familial, ou social. Sa gravité naturellement croissante se traduit par une dégradation progressive et continue à tous ces niveaux, rendant le retour à l'équilibre de plus en plus difficile. Lorsque l'on suspecte de tels comportements, il faut tenter de nouer le dialogue avec la personne concernée afin de l'amener à consulter un spécialiste en addictologie. La dépendance à Internet (aussi appelée cyberdépendance, trouble de dépendance à Internet et TDI) est un trouble psychologique entraînant un besoin irrésistible et obsessionnel d'utiliser Internet. L'expression addiction à Internet fut employée pour la première fois par la psychologue américaine Kimberly Young, lors d'un colloque de l’American Psychological Association (APA) à Toronto en 1996.

La dépendance à Internet se caractérise par l'incapacité de s'empêcher de se brancher à Internet et l'incapacité de contrôler le temps alloué à des activités reliées à Internet.

On parle de dépendance à Internet lorsque les symptômes suivants apparaissent :

  • le sentiment de bien-être et d'euphorie lors de l'utilisation d'Internet ;
  • l’incapacité à arrêter d'utiliser Internet ;
  • le besoin d'augmenter de plus en plus le temps d'utilisation d'Internet (le malade en vient à se lever la nuit pour utiliser Internet) ;
  • le manque de temps pour la famille, les amis ou d'autres loisirs ;
  • les problèmes d'assiduité ou de performance au travail ou à l'école ;
  • les mensonges à la famille ou aux amis sur le temps consacré à Internet ;
  • la dépression ou l’irritabilité lorsque la personne est privée d'Internet.

Les psychiatres américains et allemands observent une très forte fréquence de ce trouble : le Berliner Zeitung avance le chiffre de un million pour l'Allemagne. En France, le problème commence à être décrit surtout chez les adolescents, très friands de jeux vidéos en réseau et de conversations (chat ou les visio-chats).

CRITERES DE L ’ADDICTION

Ils sont nombreux et varient autant que les points de vue et références théoriques qui les sous-tendent. Mais la plupart d'entre eux sont construit sur le modèle dit « Bio-Socio-Psycho » qui renvoit aux aspects biologiques (potentiel addictogène du produit, éventuel antécédant génétique), aux aspects sociologiques (contexte, environnement familial, scolaire, etc.) et aux aspects psychologique (personnalité du sujet).[1]

Par exemple, et selon le modèle mécaniciste d'Aviel Goodman, psychiatre américain on décrit:

  -Impossibilité de résister à l'impulsion de passage à l'acte.

  -Sensation croissante de tension précédant immédiatement le début du comportement.

  -Soulagement ou plaisir durant la période.

  -Perte de contrôle dès le début de la crise.

  -Présence d'au moins cinq des neuf critères suivants :

  -Monopolisation de la pensée par le projet de comportement addictif.

  • Intensité et durée des épisodes plus importants que souhaités à l'origine. Tentatives répétées pour réduire, contrôler ou abandonner le comportement.

  • Temps important consacré à préparer les épisodes, à les entreprendre ou à s'en remettre.

  • L'engagement dans le comportement est tel que la personne ne peut plus accomplir des gestes élémentaires (se laver, se nourrir) et le conduit vers un désinvestissement social, professionnel et familial.

  • Survenue fréquente des épisodes lorsque le sujet doit accomplir des obligations professionnelles, familiales ou sociales.

  • Poursuite du comportement malgré l'aggravation des problèmes sociaux et en dépit de la connaissance des conséquences négatives.

  • Tolérance marquée, c'est-à-dire besoin d'augmenter l'intensité ou la fréquence pour obtenir l'effet désiré, ou diminution de l'effet procuré par un comportement de même intensité.

  • Agitation, irritabilité et surtout angoisse si le passage à l'acte addictif est différé, empêché (voir l'article détaillé sevrage).

Termes associés

  Le craving (de l'anglais « désir ardent, appétit insatiable ») désigne le désir compulsif de reproduire le comportement 

  addictogène malgré plusieurs années de sevrage. Souvent associé aux symptômes physiques du sevrage des opiacés, le

  manque a une définition plus large où il désigne un état temporaire où l'individu dépendant ressent une sensation de vide qui

  pourrait être comblé par l'accomplissement du comportement addictogène.

On peut faire une liste non exhaustive des substances addictives:

Cocaïne Opiacés Amphétamines Cannabinoïdes Alcool éthylique Nicotine Caféine Benzodiazépine 

En fait, la plupart des drogues sont considérées comme addictives.

On peut faire une liste non exhaustive des comportements addictifs:

-Dépendance à la télévision Dépendance à l'internet Dépendance à la pornographie Dépendance aux antidépresseurs 

Dépendance aux anxiolytiques Dépendance aux somnifères Dépendance au jeu vidéo 

-Jeu pathologique Boulimie Surentraînement Alcoolisme Tabagisme Toxicomanie Forums de discussions (une nouvelle forme  d'addiction notée comme cause de plus en plus fréquente de consultations par les psychologues)

Mais d'une manière générale, n'importe quel comportement compulsif pourra être considéré comme addictif.

Abstinence 

-Sevrage (toxicologie) Drogue Synapse et transmission synaptique#Influence des substances psychoactives pour en comprendre l'origine. Entretien motivationnel 

La dépendance à Internet (aussi appelée cyberdépendance, trouble de dépendance à Internet et TDI) est un trouble psychologique entraînant un besoin irrésistible et obsessionnel d'utiliser Internet. L'expression addiction à Internet fut employée pour la première fois par la psychologue américaine Kimberly Young, lors d'un colloque de l’American Psychological Association (APA) à Toronto en 1996.

Symptômes  La dépendance à Internet se caractérise par l'incapacité de s'empêcher de se brancher à Internet et l'incapacité de contrôler le temps alloué à des activités reliées à Internet.

On parle de dépendance à Internet lorsque les symptômes suivants apparaissent:

-le sentiment de bien-être et d'euphorie lors de l'utilisation d'Internet, l’incapacité à arrêter d'utiliser Internet, le besoin d'augmenter de plus en plus le temps d'utilisation d'Internet (le malade en vient à se lever la nuit pour utiliser Internet, le manque de temps pour la famille, les amis ou d'autres loisirs, les problèmes d'assiduité ou de performance au travail ou à l'école, les mensonges à la famille ou aux amis sur le temps consacré à Internet, la dépression ou l’irritabilité lorsque la personne est privée d'Internet Les psychiatres américains et allemands observent une très forte fréquence de ce trouble : le Berliner Zeitung avance le chiffre de un million pour l'Allemagne. En France, le problème commence à être décrit surtout chez les adolescents, très friands de jeux vidéos en réseau et de conversations (chat ou les visio-chats).

Types de dépendance  Il existe plusieurs types de dépendance à Internet:

-la dépendance à caractère sexuel (visite de sites pornographiques) ; la dépendance à des jeux vidéos, en particulier à des jeux en réseaux ; la dépendance à caractère relationnel (courrier électronique, chat, forum de discussion, blogue, etc.) ; la dépendance générale qui ne se concentre pas sur un type de sites en particulier.

Publicité
PIROUETTE CACAHUETE
Publicité
PIROUETTE CACAHUETE
Publicité